POÃ©SIE OUVRIÃ¨RE

Close

ECHELLE INCONNUE

vous regardez

Poésie ouvrière

Par Thibault Poiron...

Echelle Inconnue
Résidence à Flamanville

Les Replays

Mathieu Quet
La route du chaos

Storytelling et contre-récits

Laurent Matthey
Parasiter la boite à histoires métropolitaines ?

Thierry Ribault
Contre la résilience

Paul Poulain
Tout peut exploser

Nicolas Burlaud
La fête est finie

Les ouvriers et la ville

Jean-Pierre Levaray
Rencontre

Thibault Poiron
La poésie ouvrière

Nicolas Raimbault
Les ouvriers & la ville, Zones logistiques

Cartographier les ruines du futur

Stany Cambot
RE-PRESENTER-Echelle Inconnue,
une épopée cartographique

William Acker
AXE SEINE Où sont les Gens du Voyage ?

Nephtys Zwer
Ici, c'est le port du Havre

Le travail à contre-courant

Christophe Guérin
Fendre les flots

John Barzman
Dockers au Havre

Élisabeth Augustyn-James
Évolution du métier de chauffeur routier

David Gaborieau
Produire le flux

Claire Burban
Capitalisme de plateforme

Par Thibault Poiron

Ami et poète, diplômé en lettres modernes

Poésie ouvrière

Poésie ouvrière : deux termes qui d'emblée peuvent paraître dissonants, voire antinomiques.

D'un côté la poésie : genre noble de la littérature, genre très codifié, élitiste, supérieur, art suprême, art de cour.
De l'autre côté l'ouvrier, avec tout ce que le mot charrie de représentations négatives, largement héritées du XIXe siècle : alcoolisme, inculture, bêtise, misère.

Pourtant, de 1830 à 1848, des ouvriers et des ouvrières ont produit et publié de manière autonome, grâce notamment à des journaux écrits par et pour les travailleurs, de nombreux textes poétiques, salués ou même préfacés par les auteurs romantiques les plus célèbres de cette période (Hugo, Lamartine...)

L'oubli, voire l'effacement de cette poésie ouvrière tient certainement plus à des raisons politiques qu'à des questions esthétiques. Voilà les ouvriers qui se mettent à écrire, et même à écrire en vers !

Durée : 1 heure 28 minutes