Actualité Échelle Inconnue

13-16 mars 2019 : ALLEZ ! Rencontre sur les pratiques itinérantes et les musées dispersés


Rencontres internationales avec la Fondation Daniel et Nina Carasso et le Museo de Arte Contemporáneo de Barcelona
du 13 au 16 mars au Musée d'Art Contemporain de Barcelone

Allez ! Pratiques itinérantes et musées dispersés part du désir de créer un espace de réflexion et d’expérimentation autour des ressources pédagogiques mobiles favorisant l’éducation aux arts.
Valises, kits et boîtes pédagogiques ou bien musées, bibliothèques et cinémas ambulants, toutes les propositions sont liées à la tradition de l’art postal ou des roulottes-studio d’enregistrement.
Un ensemble d’initiatives institutionnelles ou autogérées qui cherchent à changer le territoire et à explorer de nouvelles formes de relationnalité, non seulement face au fait artistique mais aussi dans les contextes dans lesquels elles se produisent.
Tout au long de la rencontre, on s’interrogera sur les éléments qui composent ces dispositifs se déployant au-delà des murs de l’institution et qui génèrent de nouvelles formes d’institutionnalité dispersées sur le territoire et plus poreuses.
On parlera des pédagogies et des défis que ces pratiques soulèvent. Le fait que tous ces dispositifs nécessitent une « activation » dénote clairement leur vocation participative.

Le programme s’articulera autour de plusieurs propositions. D’une part, une rencontre de projets avec des tables de travail dans le but de réfléchir à quelques-uns des aspects qui façonnent ces pratiques, qu’il s’agisse de leur motivations, leur durabilité, leur autonomie ou leur évaluation ; la rencontre disposera d’un espace ouvert permanent où seront créées des dynamiques de médiation afin de partager des expériences et des projets.
Deuxièmement, des ateliers avec différents artistes et groupes autour de la construction de dispositifs mobiles, du développement de protocoles d’artiste, de la médiation itinérante, ainsi que de l’expérimentation dans le développement de projets numériques à partir de l’analogique. Ce chapitre comprendra également un séminaire avec une conférence et deux tables rondes sur l’agencement de ces pratiques, l’éducation élargie et la possibilité d’imaginer des pratiques institutionnelles allant au-delà de la conception de l’école comme public de masse.
Finalement, une journée publique et festive avec la présence et l’activation de certains dispositifs (cinéma, ateliers…). En parallèle, une série de dispositifs seront déployés dans divers établissements scolaires et autres espaces de la ville de Barcelone afin d’approfondir, à travers la pratique, la recherche autour de ces façons de faire.

Voir le programme

Conférence / le 24/11/2016 / "Les films de la Confédération Nationale du Travail durant la guerre civile en Espagne : à la recherche d'une fiction anarchiste" / Doctorat Sauvage En Achitecture



Juillet 1936 à Barcelone, alors que les combats font rage entre les forces franquistes qui ont impulsé une tentative de coup d’État et les différentes composantes de la résistance « républicaine », des militants de la CNT, syndicat anarcho-syndicaliste, s’emparent de caméras et immortalisent sur pellicule des images qui resteront comme le symbole de ce début de guerre civile : des ouvriers saisissent des armes, des barricades se dressent, des églises brûlent… La CNT, majoritaire dans les processus de collectivisation barcelonais qui durent tout le long des trois années de guerre civile, couvre le conflit grâce au matériel disponible mais relance aussi l’exploitation des salles et la production de fictions. Au-delà de l’intérêt économique et social de relancer l’industrie cinématographique, un leitmotiv revient dans les débats qui entourent cette activité : quel film peut traduire au mieux l’esprit de juillet 1936 ? À quoi doit ressembler le cinéma dans une société post-révolutionnaire ?



Si les images des documentaires sont restées dans les mémoires, tout comme les affiches produites durant cette période, les fictions de la CNT ont connu une postérité plus complexe. Cinq films restent maintenant pour témoigner de cet effort, complétés par de nombreuses informations sur des productions qui n’ont pas pu être finies ou qui ont été détruites. Nous étudierons ces étonnantes séquences, du drame social à la comédie musicale enfantine, qui nous montrent les expérimentations de réalisateurs traversés aussi bien par les débats internes qui font rage au sein de la CNT et du camp républicain que par l’histoire du cinéma espagnol et par les essais de cinémas progressistes internationaux. Produites en plein conflit mais dans une société post-révolutionnaire, ces réalisations sonnent comme autant de pistes vers la possibilité d’un, ou de plusieurs, cinémas anarchistes.

Présenté par Yannick Gallepie, membre d’ARI – Association de Recherches Inter-disciplinaires

INFORMATIONS PRATIQUES :

Lieu : La Conjuration des Fourneaux, 149 rue Saint-Hilaire, Rouen
Date : jeudi 24 novembre 2016 à 19h

Tout de suite en streaming !

La présentation de l'ouvrage "Creacion y Discurso Hipermedia" coordonné par Veronica Perales Blanco, publié par l'Université de Murcia auquel Echelle Inconnue a participé, sera accessible en streaming, aujourd'hui 7 mars à 19h ici : (+)

EXPOSITION / DU 29 SEPTEMBRE AU 12 NOVEMBRE 2011 / GALERIE ROSA SANTOS / VALENCE / ESPAGNE

ECHELLE INCONNUE

Exposition retraçant, par les vidéos, le chemin parcouru par Echelle Inconnue sur les questions urbaines, politiques et sociales durant ces 13 dernières années.

site de la galerie Rosa Santos

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Matilde est morte hier.

Matilde Recatalà Segarra, veuve Fernàndez Del Valle, veuve Castillo est décédée hier. Elle sera incinérée le 21 mars à Béziers.

Alors, un oeil, bienveillant sur ce qui tente de s'opérer ici, nous manque.

"Vous avez raison parce que tous les trucs qu'on a fait quand on était jeune, la police, elle les connait maintenant"

Un oeil un peu flatteur sans doute, aussi.

Présente, véritable appui d'Echelle Inconnue dans les moments critiques, Matilde est morte hier.

Pour la deuxième fois depuis l'existence d'echelle inconnue, nous gravons une stèle, mais cette fois ce n'est pas une stèle plantée dans l'histoire d'un autre mais dans notre histoire propre, individuelle, collective.

Matilde est morte hier.

Morte quelque guerre civile plus loin,

Quelque abolition de l'argent à Barcelone plus loin,

Quelques camps de réfugiés, guerres et maquis plus loin.

De ces époques, elle nous a donné une bande son, celle du rire d'une dame qui semble ne pas parvenir à quitter la tessiture de l'enfance.

Camp, révolution, peur, armes, tortures,

et en éternel point final : « on était jeunes -- rire »

Y aurait-il des « jeunesses définitivement résistantes »

Avec elle c'est un peu plus l'histoire d'un siècle qui s'éteint.

Vie traversée, portée, marquée, blessée par le désir de changer le monde.

Fiers d'avoir étés des siens et comme on ne peut hériter d'un rire d'enfant nous espérons seulement ne pas la décevoir.

"Somos los Pioneros. La Roja Flor de la Nación.

No queremos Tiranos.

Somos la Obra en Construcción.

Más hambre no hemos de pasar.

El que trabaje comerá

la explotación ha de concluir,

nuestras las fábricas serán.

Pionero, Pionero.

Alza el Puño Alerta y en Pie.

Pionero, Pionero.

ni Dios, ni Rey ni más Burgués

¡Ni más Burgués!

(...)

¡¡Vivan los Pioneros Comunistas!!.

¡¡¡ VIVAN!!!

- rire- "

Cancion de los pioneros

texte complet ici

URBANACCION

Le 6 novembre 2007 exposition et conférence au Collège Officiel des Architectes de Madrid (COAM)

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