Actualité Échelle Inconnue

30/01/2020 : VERNISSAGE EXPOSITION MINI MAOUSSE


VERNISSAGE EXPOSITION MINI MAOUSSE
Sortie du livre Microarchitectures nomades pour les oubliés d'internet
Présentation du Camion Cinéma d'Echelle Inconnue jeudi 30 janvier à 18h30 à la Cité de l'Architecture & du Patrimoine

Résumé : Vaincre la fracture numérique grâce à la créativité. Aujourd'hui, sans un accès à Internet comment remplir des formulaires administratifs, défendre ses droits, ses idées, s'informer... ? Pourtant, 19,3 % des foyers français n'en possèdent pas ! Pour cette 7e édition, le concours Mini Maousse s'engage à lutter contre cette fracture numérique, et l'exclusion sociale qui en découle, en proposant aux participants d'imaginer des micro-architectures conviviales pouvant servir d'e-box nomades : école, bibliothèque numérique, salle de cinéma ou d'exposition, espace de co-working... L'enjeu étant l'accessibilité des ressources numériques au plus grand nombre.

30/01/2020 : DIFFUSION DE FILMS D'ÉCHELLE INCONNUE



Projection d’extraits de films en cours de fabrication sur les « villes-monstres » :

Garagniks de Stany Cambot

Couvert par le bruit des murs de Berlin que l'on écroule, personne ne semble avoir entendu l'autre ville post-soviétique pousser.
Ville de ceux qui tentent de survivre à la chute d'un régime, d'une économie, d'un système.
Une apocalypse sans Dieu et sans salaire.
Dans cette ville parallèle, souterraine, légère, frêle, mobile parfois, on reconstruit, on réapprend le marché, l'artisanat, l'économie.
Mais voilà, les bulldozers ont marché sur "Shanghai", plus grande cité de garages de Moscou.

Flamanville brûle t'il? de Stany Cambot

Fable urbaine : Flamanville est un dragon, une hydre, une anguille entre les rochers.
Là où aujourd'hui s'édifie la centrale nucléaire de nouvelle génération, il y avait une mine. Avant la mine, une grotte et dans celle-ci, un dragon qu'un Saint venu d'Écosse, monté sur une roue, pétrifia.

Jeudi 30 janvier à 21h

24/03/2020 : Projection de courts films

Projection de courts films dans le cadre de CREART.

Date : mardi 24 mars 2020 de 10h à 18h
Lieu : Echelle Inconnue

09/12/2019 : Camion aménagé : quelle autonomie énergétique ?


La conférence précédente a posé les bases de l’électricité mobile. Pour bien commencer dans la mobilité, il faut tout d’abord produire notre électricité.
Si tous les foyers recensés par le cadastre sont aujourd’hui reliés à de grosses centrales nucléaires, cela impose la présence d’une câblage totalement incompatible
avec la mobilité. Certains lieux permettent de se raccorder à ce réseau mais c’est au prix d’un manque de liberté.
Comme elle n’existe pas sous forme exploitable à l’état naturel, il faut donc produire sa propre électricité. Cela nécessite d’identifier les sources d’énergie susceptibles d’être transformées en
électricité, de prendre en compte leurs contraintes. L’instant est la principale de ces contraintes : le vent ne souffle pas toujours suffisamment et la lumière suit inexorablement la course du soleil.
Nous ferons un tour des sources d’électricité disponibles et des moyens de stockage pour l’habitat mobile et montrerons la réalisation d’un système de suivi du soleil pour l’optimisation de la production.

Par Frédéric Bisson, dit Zigazou, membre du Hackerspace de Rouen et Jean-­Charles Maillot, habitant en camion

Date : lundi 9 décembre 2019 à 19h
Lieu : Echelle Inconnue

27/01/2020 : Piloter un habitat mobile ?

Initiation à la domotique

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04/11/2019 : Les bases de l'électricité mobile


La fée électricité a envahi les usines puis les foyers. Lourde et encombrante, l’électricité a subi une cure d’amaigrissement continue dont le résultat actuel n’est nul autre que la
téléphonie mobile : une puissance de calcul qui nécessitait autrefois une alimentation de plusieurs méga­watts fonctionne maintenant avec quelques volts.
De très nombreux objets du quotidien utilisent du 12 ou du 5 volts.
Mais ce n’est pas cette seule avancée technologique qui facilite l’électrification d’un habitat mobile. La production et le stockage de l’électricité ont elles aussi progressé entre-temps.
Pour s’y retrouver et aménager son petit nid, nous ferons un tour des bases de l’électricité adaptée à l’habitat mobile,les astuces et les pièges à éviter.
Et comment réaliser tout cela à moindre coût.

Par Frédéric Bisson, dit Zigazou,membre du Hackerspace de Rouen et Jean-­Charles Maillot, habitant en camion

Pour tous et matériel fourni

Date : lundi 4 novembre 2019 à 19h
Lieu : Echelle Inconnue

21/06/2019 : ÉMISSION RADIO AVEC MARC-ANTOINE GRANIER SUR RTBF


En Russie, il existe une ville . Une ville à plusieurs niveaux. A plusieurs lectures. Il y a des allées, des portes qui s'ouvrent, qui se ferment. Il y a des discutions, des rendez vous. Il y a des envies de se retrouver dans un endroit à soi, entre amis. Et puis il y a des envies de créer, de fabriquer pour soi, pour les autres...
On la nomme : « Cité de garages ».

Depuis 2015, Stany Cambot assisté de Liudmilla Piskareva sillonne et filme pour Echelle Inconnue les cités de garages habités de l'espace post-soviétique.
En été 2018, Marc Antoine Granier les accompagne pour un road trip de Moscou à Oulianovsk en passant par Kazan et Nabréjnié Tchiélny au Tatarstan à la rencontre des Garagniks ; delà, une création radiophonique de Marc-Antoine Granier aujourd'hui mise en Onde par la RTBF.

ÉMISSION RADIO SUR RTBF
Vendredi 21 juin à 22h
Écoutez Marc-Antoine Granier sur OUI DIRE

On peut descendre la regarder vivre, se glisser dans ses tunnels, parler à ses gens, tenter de la comprendre mais elle est d'une essence très complexe.
Elle vient d'un long chemin que les hommes ont creusé dans les méandres du soviétisme. Cette ville est née de ces décombres.
Le vent a soufflé dans les années 90, poussant hommes et femmes d'un monde à l'autre, du jour au lendemain, les laissant face à une présumée Liberté.
Après que tout le système se soit cassé, ces lieux, qui autrefois étaient fait pour garer des voitures, sont devenues des espaces pour produire ou réparer des choses et puis parfois ou l'on a fini par vivre...
Les Garazhnik (les habitants des garages) font exister cette ville, son économie parallèle, son hacking artisanal. L'entraide et l'instinct de survie ont survécus.
Dans cette création radiophonique le dessin de cette cité se retrace à Moscou mais aussi dans d'autres villes plus à l'Est, Naberejnye Tchelny au Tatarstan et Oulianovsk au bord du fleuve La Volga.
Dans toutes ces rencontres, il y a là une certaine idée du savoir faire manuel, d'un rapport fort à l'artisanat, d'un mode vie en commun ancestral, qui traversent les siècles.
Mais aussi comment la vie s'est (ré)organisée par elle même avec ses fantômes, ses peurs et ses envies d'avenir.

Une création radiophonique réalisée par : Marc-Antoine Granier
Voir le site internet

Mixage :
Pierre Devalet
Avec les Garajnik :
Ilia,Vladimir,Sergeï et Jénia Et le groupe de musique : BlackDrivers
Avec aussi :
Stany Cambot,Artyom Gorbounov,Alexander Pavlof,Liudmila Piskaryova
Avec les voix de :
% Olivier Minot, Gérald Robert Tissot
Traduction :
Liudmila Piskaryova
Creation sonore et musicale :
Marc-Antoine Granier

Avec le soutien de Gulliver, soutenu part :
la RTBF par Oui-Dire, la fédération Wallonie Bruxelles, la Scam et la SACD Belgique, la Scam et la SACD France.
Avec une aide à la production de Echelle Inconnue.

Extraits :
du livre la fin de l'homme rouge de Svetlana Aleksievitch et du film Nabrejnie Tchelny de Stany Cambot

FLAMANVILLE BRÛLE T-IL?



Film : Flamanville brûle t'il ?
Durée : 52 minutes

À propos du film :
À Flamanville, dans l’éperon granitique de la presqu’île du Cotentin, là où s’érige aujourd’hui la centrale nucléaire de nouvelle génération, un dragon avait trouvé refuge au fond d’une grotte appelée Trou Balligan.
Chaque semaine, les villageois y déposaient en pâture un de leurs enfants pour calmer l’ardeur de la bête.
Un matin, venu des côtes anglaises sur une roue de chariot, St Germain le Scot débarqua sur le rivage.
Enserrant le dragon dans son étole, il le pétrifia.
Reconnaissant, les villageois adoptèrent sa nouvelle religion en remerciement.

Peut-être de dragon n’y eu-t-il jamais.
Peut-être, comme certains l’attestent, ne s’agissait-il que d’une veine rouge de minerai de fer en forme de serpent affleurant au granit.

Peut-être est-ce ce minerai-même que mille hommes venus d’ailleurs, et sur roues eux aussi, vinrent puiser jusqu’au milieu du XXème siècle au fond de la mine située à proximité du Trou Balligan.

À moins que la bête n’ait simplement changé de forme et de nom et appelle toujours mille enfants et cinq mille hommes venus des quatre coins de L’Europe pour apaiser ou nourrir son feu.

Pour avoir terrassé le dragon, St Germain pu édifier son église. Pour l’avoir traqué au fond de la mine, les mineurs se virent construire des corons. Quand ceux qui aujourd’hui sont appelés à en capter l’énergie en construisant la nouvelle centrale nucléaire, demeurent en-campés en bases ou en campings ce que partout ailleurs le royaume réprouve. C’est une ville de mobile-homes, de caravanes et de camions, qui n’a de temporaire que le nom que ses habitants nous dévoilent et que seul le conte permet d’approcher.

FLAMANVILLE BRÛLE T-IL ?


ÉCHOS SUR LES RENCONTRES INTERNATIONALES DE L'HABITAT MOBILE


Retour sur les rencontres internationales de L’HABITAT ALTERNATIF et de L’HABITAT LÉGER (Rihal) les 10 et 11 mai 2019 à Louvain-la-Neuve
Depuis plusieurs années en Belgique, un projet de loi est porté par des associations et des personnes vivant dans des habitats non ordinaires, pour faire reconnaître officiellement leur situation et doter leur choix de vie et d’habiter d’un cadre légal moins flou. Dans la nuit du 31 avril au 1er mai 2019, le Parlement de Wallonie réuni en séance plénière a ainsi adopté à l’unanimité l’intégration de la notion « d’habitations légères » dans le Code wallon du Logement et de l’habitat durable, qui devient à cette occasion le Code wallon de l’habitation durable.
Ce décret, pour le moment encore à l’état de projet, entrera en vigueur au plus tard le 1er septembre 2019. C’est donc quelques jours après cette évolution législative sur la reconnaissance de l’habitat léger et alternatif en Belgique que se déroulent les rencontres internationales de l’habitat alternatif et de l’habitat léger, auxquelles nous sommes invités pour présenter notre travail, organiser des projections avec notre camion-cinéma et faire un retour sur les Rencontres Nationales de l’Habitat Mobile et Léger que nous avions organisées à Rouen.

Ces rencontres internationales ont lieu à Louvain-la-Neuve, dans le quartier de La Baraque. Ce quartier est implanté sur l’ancien hameau de La Baraque, alors destiné à la démolition dans les années 70 lors de l’implantation de l’Université catholique de Louvain et de la ville nouvelle qu’elle désirait bâtir tout autour. Quelques habitants refusèrent à l’époque l'expropriation et furent bientôt rejoints par un groupe de personnes composé au départ principalement par des étudiants en architecture désireux de construire des habitats alternatifs et expérimentaux.
C’est de cette manière que sur ces terrains squattés avec l’accord des propriétaires s’installèrent les premières roulottes, bus, caravanes, cabanes en terre ou en matériaux de récupération, chalets, yourtes, dômes géodésiques… En 1985, le quartier de La Baraque obtient le statut de « zone d'habitat expérimental » dans le plan d'urbanisme d'Ottignies-Louvain-la-Neuve.
Il est aujourd’hui rejoint par l’expansion de la ville nouvelle de Louvain-la-Neuve qui a également empiété sur une partie des terrains de La Baraque, où les habitants concernés ont dû abandonner leurs habitations.



18/06/2019 : JOURNÉE HYPERLIEUX MOBILES AU MOBILAB À VERSAILLES


Intervention de Jean-Charles Maillot, projection en camion-cinéma, rencontre avec des chercheurs de VEDECOM et des experts organisée par l'Institut de la Ville en Mouvement
Mardi 18 juin à Versailles

La journée se composera de deux temps. Le matin, les membres du comité de pilotage et des experts de VEDECOM présenteront le projet. Cette matinée sera aussi l'occasion de présenter les résultats du recueil auprès des salariés (courant mai) des désirs d'implantation d'activités mobiles sur le plateau de Satory.

L'après-midi, une séance de travail sera organisée avec des chercheurs de VEDECOM et des experts invités (entreprises, chercheurs, associations, designers, etc.) afin de rédiger un cahier des charges pour la réalisation d'un démonstrateur. Une présentation des résultats de cette séance de travail sera organisée au mobiLAB dans les semaines suivant cette journée.

Informations sur le projet

Depuis 2017, l'Institut pour la ville en mouvement-VEDECOM mène un programme de recherche sur les activités mobiles, au-delà du transport de personnes ou de biens intitulé « Hyperlieux Mobiles » en partenariat avec Transdev, PSA, Michelin, La Poste, IFSTTAR, Telecom ParisTech, 6t, ETSAV-Université Polytechnique de Catalogne, et les chaires de l'IVM en Chine, au Brésil et en Amérique Latine. L'équipe internationale du projet a enquêté sur les territoires les plus variés dans différents continents : elle a recensé plus de 600 cas d'activités mobiles et en a étudié quelques dizaines de manière approfondie. Ces cas ont été étudiés à partir d'une diversité de points de vue et de cultures : experts des transports, de la logistique et des télécommunications, urbanistes, artistes, industriels, designers, sociologues, professionnels mobiles. Nombre de ces dispositifs semblent être les précurseurs d'un bouleversement possible dans nos pratiques mobiles, lié à notre « hyper connectivité » et à l'arrivée annoncée du véhicule autonome.

Actuellement, dans sa seconde phase (2019-2020), le projet vise à concevoir de nouveaux services et à élaborer des projets d'activités en mouvement enrichies, augmentées et multipliées par le véhicule connecté voire autonome. Il s'agira aussi d'expérimenter ces dispositifs en partenariat avec des acteurs locaux, des territoires, et de scénariser les situations urbaines, les micro-espaces urbains et hyperlieux mobiles qui en résulteraient.

Des codes et la ville


Quelques liens pour se plonger dans l'univers du contrôle technique pour les camions bricolés

DES CODES ET LA VILLE

1. Comprendre la nouvelle directive du contrôle technique
la nouvelle directive du contrôle technique

2. Les défaillances dues à l'aménagement d'un véhicule
les défaillances dues à l'aménagement d'un véhicule

3. Les inconvénients de l'homologation VASP
les inconvénients de l'homologation

4. Accès au stationnement et droit au logement
accès au stationnement et droit au logement

5. Limites légales de l'habitat mobile
limites légales de l'habitat mobile

10 & 11 mai 2019 : RIHAL À LOUVAIN-LA-NEUVE


Rencontres internationales de l'habitat alternatif et léger à Louvain-La-Neuve

Conférences, forums, ateliers, visites, animations et activités ludiques portant sur les questions de l’auto-production d’habitations, la propriété d’usage face à la propriété privée, la lutte contre la spéculation, l’habitat comme outil de résistance, l’habitat collectif et l’autogestion, l’autonomie comme moteur de l’habitat léger, l’habitat léger en tant que réponse populaire aux crises écologique et du logement…

Vendredi 10
09h00 – 11h20
► Accueil par le modérateur, David Praile, du Rassemblement wallon pour le droit à l'habitat (RWDH)
► Introduction par Thierry Toussaint du Réseau brabançon pour le droit au logement (RBDL)
â–º Étude Habitat léger en 2018 : une aventure juridique, participative et humaine – Pascale Thys, de Habitat et Participation
► L’habitat léger et le droit au logement – Nicolas Bernard et Isabelle Verhaegen de l’Université Saint-Louis
► Habitat léger, urbanisme et aménagement du territoire en Région wallonne – Caroline Delforge et Charles-Hubert Born d’UCLouvain

11h40 – 12h30
â–º Madame la Ministre des Pouvoirs locaux, du Logement et des Infrastructures sportives
► Monsieur le Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
â–º Mot de la fin

le nom de collectifs, représentants, habitants qui viendront partager leurs expériences :

► Le collectif Damoclès – Habitant.e.s des zones de loisirs – Barvaux

► M. Charpentier – Représentant de gens du voyage en Belgique

► Un collectif d’habitants du feu ADM à Amsterdam – Habitat léger et occupation du sol (NL)

► Un collectif d’habitant.e.s de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (F)

â–º Le projet Mietshäuser Syndicat – Habiter en autogestion, bâtir une solidarité économique ! (D)

► Ahmed Ahkim – Centre de médiation des Gens du voyage et des Roms

► Tracy Krist et Georges Rahier – Architecture et zones de loisirs

► Les Lentillères – Habitat léger, solidarités et agriculture en ville – Dijon (F)

â–º Projection de films (Quartier Libre et Echelle Inconnue)

► Conférence gesticulée "Tu dors où ce soir" de Thierry Wenes

â–º Visite du Quartier de la Baraque
►Béatrice Mésini (politologue géographe) (F)

►Échelle Inconnue (F)

â–º Halem (F)
► HaLé! (B)
► Conte sur la légèreté par Chantal Dejardin
► … et encore bien d’autres
Le samedi 11 mai au soir… on fait la fête ! 🎉 (spectacles, concerts…).

RESTAURATION
Des repas sont proposés le vendredi midi, samedi midi et samedi soir. Vous avez l’occasion de vous y inscrire en réservant votre ticket. Le paiement du repas se fait sur place. Prix libre (prévoyez de la monnaie).

➤PRATIQUES
✦ Vendredi 10 et samedi 11 mai 2019
✦ À Louvain-la-Neuve : Ferme du Biéreau | Quartier de la Baraque | Ateliers d’art de la Baraque | Maison des Jeunes "Chez Zelle"

Rue de la Baraque, 1348 Ottignies-Louvain-la-Neuve, Belgique

Rencontres internationales de l'habitat léger et alternatif

25/04/2019 : Présentation Villes nomades


Présentation du livre "Villes nomades" par Stany Cambot
jeudi 25 avril à la Librairie Zenobi à Malakoff (50 avenue Pierre Larousse)

Une double injonction est aujourd’hui faite aux villes et aux individus :
les premières doivent devenir métropoles et les seconds mobiles. Ainsi, au programme de métropolisation du monde, répond une mobilité par lui souhaitée.
Une mobilité de cadre métropolitain avec ses oripeaux (téléphones, ordinateurs, etc.) se déplaçant de « cité état » en « cité état » en avion ou train aÌ€ grande vitesse. Les agents de la fabrique de la ville raccrochent alors le train, architectes en teÌ‚tes, de peur de rater ce tournant comme ils rateÌ€rent celui du développement pavillonnaire.
On se pique désormais de mobile, de léger, de « logement une personne » ou de design de bidonville dans l’espoir qu’un marché émerge. Rien de subversif, mais l’aboutissement d’un programme économique et urbain qui se dessine deÌ€s le milieu du XIXe sieÌ€cle dont le nouveau masque s’appelle métropole.
Cependant et sans eux, depuis le nouveau millénaire, des tentes partout : des rassemblements militants ayant quitter la rue pour porter le coup laÌ€ ouÌ€, désormais, le pouvoir a Lieu, aux tristes révolutions oranges, en passant par les tentes contestataires ou nécessaires des sans-abris. Des camions, des caravanes, des containers aussi, abris ou logement de la renaissance d’un prolétariat nomade disparu dans les années 20. Des cabanes reconstituant, aux abords des métropoles reÌ‚vées, les bidonvilles que l’on croyait disparus.
La fabrique même de la métropole génère ainsi une toute autre mobilité.
On le voit ici comme à Moscou avec ces brigades d’ouvriers (pour utiliser la dénomination russe) venant de l’autre bout du pays ou du continent que l’on trouve en hôtel low cost, en camping, en caravane ou camion au pied du chantier, en lisière de métropole, au bord de la tache verte de la carte.
C’est là, que ces mobilités de constructeurs croisent les espaces d’une autre mobilité, celle de la fuite. Celle de ceux que le programme urbain expulse que l’on retrouvent en camping, camion, campement, containers ou celle de ceux qui fuient la métropole l’entendant comme la construction d’un espace de contrôle (travellers, certains voyageurs, habitants de yourtes ou de cabane).

14/04/2019 : Ciné-débat / La Hague, Flamanville : habiter un territoire nucléaire ?



Synopsis de "Flamanville brûle-t-il ?", de Stany Cambot (durée 38 minutes) :

Fable urbaine : Flamanville est un dragon, une hydre, une anguille entre les rochers.
Là où aujourd'hui s'édifie la centrale nucléaire de nouvelle génération, il y avait une mine. Avant la mine, une grotte et dans celle-ci, un dragon qu'un Saint venu d'Écosse, monté sur une roue, pétrifia.

Synopsis d'Atomes Crochus, de Rémi Mauger (durée 58 minutes) :

Il y a un peu plus de cinquante ans, la France gaullienne construisait au cap de la Hague, l'usine de retraitement des combustibles usés provenant des réacteurs nucléaires. Comment les élus et la population ont accueilli sur ce territoire alors à 50% agricole et sans mécanisation, cette nucléarisation de leur terre, 22 ans avant la construction de la centrale de Flamanville ?

Projection gratuite au Cinéma Omnia, 28 rue de la République, à Rouen, le dimanche 14 avril à 11H00.


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