Actualité Échelle Inconnue

trimestre automne hiver 2020

Présentation du programme annuel d’Echelle Inconnue autour de la figure de l’étranger dans la Ville et projection du film Blouma, de Stany Cambot en camion-cinéma

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Doctorats sauvages en architecture site

Doctorats sauvages en numérique site, en présence des membres du Hackerspace de Rouen Ventres Mous

Synopsis du film

Depuis 30 ans, un bouquet de roses dans les bras, Cacahuète sillonne les nuits de Rouen. Ce soir, une raison supplémentaire le pousse à traverser la ville : la recherche de « Mémoires » écrits par son ami décédé en trois langues inconnues.

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Date : jeudi 24 septembre 2020 à 19h
Lieu : Echelle Inconnue
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La pollution comme patrimoine : Système Lubrizol et métropolisation de l'axe Seine

Suite à l’incendie du 26 septembre 2019, l’entreprise Lubrizol a été mise en examen pour « atteinte grave » à la santé et à l’environnement. Mais c’est à un autre examen que nous vous invitons ici. 
Au-delà de l’incrimination justifiée de l’industriel, il s’agit d’entendre en quoi cet événement est révélateur d’une réforme majeure de notre environnement politique et urbain : la métropole.
Cataclysme écologique, urbain et social, la métropolisation n'est plus une affaire d'habitants mais d'impactés ! 
 

19H00 : introduction de la soirée et présentation du journal FIAT METROPOLIS d'Echelle Inconnue par Stany Cambot 
19H20 : lecture-projection sur la pollution comme patrimoine
20H00 : échanges avec les Voyageurs, victimes invisibles de Lubrizol

Date : mardi 6 octobre 2020
Lieux de RDV : Aire d'accueil de Rouen/Petit-Quevilly, rue Turquié de Longchamps - 76000 Rouen
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Dans le cadre du festival Zigzag organisé par La Maison de l'Architecture-Le forum

Quelles solutions d'habitat pour les « Voyageurs » au sein de la métropole rouennaise ?

Rencontre avec les Voyageurs de l'agglomération rouennaise qui nous parlerons des espaces sur lesquels ils vivent aujourd'hui (majoritairement situés dans des zones à risques)
et nous expliquerons leurs projets d'habitat idéal.
Micro intervention – Caisse à outils / Qu'est-ce qu'un terrain familial, un habitat adapté, une aire d'accueil, un terrain de grand passage… ?
Retours d'expériences / Présentation de projets d'habitat pour les Voyageurs déjà mis en place.

Date : jeudi 5 novembre à 19h
Lieu : Echelle Inconnue
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Nuit Russe : Lancement du programme franco-russe autour de la figure de l’étranger dans la ville

Conférence de Mark Simon : Post-Soviet = ≠ Postcolonial ?

Comment le cadre conceptuel du «colonialisme» permet-il de décrire les relations sociales et culturelles qui ont émergé au cours des dernières décennies de l'URSS ?
Dans quelle mesure le concept de «postcolonialité» est-il applicable à l'espace post-soviétique ?
Qu'est-ce que l’expression «post-soviétique» signifie en termes d'essence de la communication sociale ?
Quelles sont les similitudes et les différences entre le contexte culturel post-soviétique et celui de la France post-coloniale ?

Mark Simon
Professeur de Science politique à l'École des Sciences Sociales et Économiques de Moscou-Shaninka, spécialiste de l'expression artistique des migrants en Europe de l'Ouest et en Russie.

Conférence de Vladimir Malakhov : Les migrants d'Asie centrale dans l'infrastructure culturelle de Moscou : réflexions sur la Marginalité

En ce qui concerne le contexte urbain de l'Europe occidentale, les pratiques culturelles des migrants de l’hémisphère Sud sont souvent discutées en termes d'«altérité» et de «marginalité».
La contribution des migrants au patrimoine culturel des villes hôtes est généralement imaginée à travers la notion «d'hybridité».
La présence d'immigrants du Kirghizistan, d'Ouzbékistan et du Tadjikistan dans l'infrastructure culturelle de Moscou ne correspond guère à une telle description.
Premièrement, il est plus productif de conceptualiser les pratiques culturelles des migrants d’Asie centrale, non pas en termes de diversité, mais en termes de communauté (avec la «culture d’accueil»), étant donné l’héritage soviétique commun.
Deuxièmement, l'expression artistique des migrants post-soviétiques est basée sur l'identification à un ordre symbolique hégémonique plutôt que subalterne.
La conférence sera donc consacrée à la contradiction entre le statut social marginalisé des migrants d'Asie centrale et leur auto-présentation dans l'espace culturel public de Moscou.

Vladimir Malakhov
Professeur à l 'École des Sciences Sociales et Économiques de Moscou-Shaninka, étudie le multiculturalisme et les migrations dans une perspective comparatiste.

Date: mardi 13 octobre 2020
Lieu : Echelle Inconnue à 19h
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La face cachée d'Internet

Hackers, bitcoins, piratage, Wikileaks, Anonymous, darkweb, Tor, vote électronique, chiffrement...
Internet, et globalement le numérique, est un des acteurs majeurs du monde dans le quel nous vivons.
Pour autant, les menaces qu'il porte semblent s'intensifier.
Mais de quoi parle-t-on lorsqu'on dit piratage, diffusion de malwares, surveillance des États, vol de données personnelles ? Qui a réellement intérêt à pirater les sites de rencontres ou votre profil Facebook ? Pourquoi et comment voler vos données ?
Qui sont les lanceurs d'alerte ? Et qu'es-ce que le darkweb où nous pouvons acheter, entre autres, des bitcoins ? Est-il si terrifiant – et dangereux – qu'on le dit ?

Par Rayna Stamboliyska
consultante et chercheuse indépendante

Date : lundi 16 novembre 2020 à 19h
Lieu : Echelle Inconnue
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L’ordre viril dans les technologies de l’information

Après avoir évoqué le mythe de l’âge d’or des femmes informaticiennes dans les années 1950 et 1960 aux États-Unis, nous aborderons ensuite la structuration d’une culture informaticienne organisée autour d’une vision genrée de la virilité et comment elle explique le maintien des femmes dans une position minoritaire numériquement et symboliquement. 

Par Benjamin Thierry,
Maître de conférence à l' Université Paris-Sorbonne

Date : Lundi 7 décembre 2020 à 19h
Lieu : Echelle Inconnue
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Ville et migrants : l’héritage soviétique et la réinstallation des migrants dans la ville post-soviétique

L'absence de ségrégation urbaine distingue les villes soviétiques des villes occidentales.
La mixité sociale était l'idée principale de la politique urbaine de l'Union soviétique.
Cependant, les chercheurs remettent en question le manque d'inégalités dans les villes soviétiques.
Cette inégalité est associée à la distribution de logements par le biais des entreprises.
Dans les années soviétiques, il y avait des quartiers "d’usine" dans lesquels vivaient principalement les travailleurs.
Et il y avait aussi des quartiers dits "prestigieux", de la nomenclature soviétique.
Cependant, avec l'effondrement de l'Union soviétique, aucun quartier de "migrants" n'est apparu dans les villes.
Selon des études, les migrants dans les villes russes vivent dans tous les quartiers et il n'y a aucun lieu de leur concentration.
Pourquoi les quartiers "des travailleurs", en Russie, ne sont-ils pas devenus des quartiers de "migrants" ?
Comment les migrants s'installent-ils dans les villes post-soviétiques ?
Je présenterai les résultats de mes recherches menées dans les villes de Moscou et de Sibérie.

Par Ekatarina Demintseva 
Directrice du Centre de recherches de politique qualitative sociale pour l'Institut de politique sociale
Professeure associée à l'École des études culturelles nationales, Université d'économie de Moscou
Chercheuse au Centre d’études franco-russes (CERF) à Moscou

Date: 10 décembre 2020
Lieu : Echelle Inconnue à 19h
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Juillet 2020 : 14 COURTS-MÉTRAGES SUR LA VILLE MOBILE EN NORMANDIE ET RUSSIE


Jeudi 02/07 Toutes les heures de 11h à 18h 3 courts-métrages sur le thème : Bidonville et squats

Jeudi 09/07 Toutes les heures de 11h à 18h 3 courts-métrages sur le thème : Habiter mobile en Normandie ?

Jeudi 16/07 Toutes les heures de 11h à 18h 3 courts-métrages sur le thème : Foire, foris, forum à Rouen, Brionne et Moscou

Jeudi 23/07 Toutes les heures de 11h à 18h 3 courts-métrages sur le thème : Hacking ouvrier ou des bricoleurs en Normandie et en Russie

Jeudi 27/08 Toutes les heures de 11h à 18h 2 courts-métrages sur le thème : Encampement ouvrier de Flamanville à Moscou

À L’ATELIER D’ECHELLE INCONNUE en petits groupes de 9 personnes
Films produits par Echelle Inconnue en Normandie et en Russie

SERVICE CIVIQUE ASSISTANT VIDEO

Secteurs : art / archi / culture / urbain / politique – polis / numérique / cinéma

Description de l'organisme :

Depuis 1998, Echelle Inconnue met en place des travaux et expériences artistiques autour de la ville et du territoire. Ces expériences au long cours interrogent et associent les « exclus du plan » (sans-abris, Tziganes, immigrés...). Elles donnent lieu à des interventions dans l’espace public, expositions, sites Internet, films, vidéos, affiches, cartes, publications… Ce dont il est ici question, c’est de « l’invisible de nos villes ».

Identifié par le philosophe Paul Ardenne comme représentatif de « l’art contextuel », le travail d’Echelle Inconnue se trouve aussi parfois qualifié d’ « artiviste » ou de « relationnel » selon les auteurs. Supportant difficilement les étiquettes, Echelle Inconnue tente d’assumer, du moins en partie, l’énonciation théorique de son travail en participant ou en organisant des conférences, des colloques avec des universitaires ou d’autres groupes, au croisement des questions de l’art, de la politique, de l’architecture et de la ville, ainsi qu’en collaborant à différentes revues et publications.

Description de la mission :
En collaboration avec l'équipe artistique, vous les assisterez dans :

- Synchronisation des pistes audio et vidéos
- Sélectionner les meilleurs plans au vue du montage
- Assembler des plans
- Composer les ambiances et les effets sonores d'un film
- Connaissance des logiciels de montages
- Préparer des plannings de tournage et faire des repérages dans des lieux adaptés
- Entretien, gestion du matériel vidéo et photo et organisation des sauvegardes.

Profil recherché :
- Fort intérêt pour le cinéma, l'architecture/la ville et la culture en général
- Maîtrise de l'outil informatique (voire de logiciels de traitement d'images comme Adobe Premier)
- Être disponible et impliqué(e) / Être rigoureux(se), polyvalent(e) / Aisance relationnelle
- Être titulaire du permis B serait un plus.

Date de démarrage : 06 janvier 2020

Nombre d’heures : 24h / semaine

Les frais de déplacements, d’hébergement (dans le cadre de projets) et de repas en dehors de la métropole rouennaise sont pris en charge par Echelle inconnue.

Condition : être âgé de 25 ans maximum (jusqu’à la veille des 26 ans)

Date limite de candidature : 3 décembre 2019

Durée du service civique : 08 mois
Indemnité (service civique) : à minima 580,55€
Contacter : alexandre@echelleinconnue.net

Autres informations : www.echelleinconnue.net / www.makhnovtchina.org

Echelle Inconnue 11-13 rue Saint Etienne des Tonneliers 76000 ROUEN tel/fax : 02 35 70 40 05

11/09/2019 : SORTIE NATIONALE DU JOURNAL #8 : CINÉMA MOBILE D'INTERVENTION



Au sommaire du journal :

-Tuto-photo : Une éolienne en PVC !

- Dossier Makhno-Van :

- Le projet de Rodtchenko

- Sur la route du Carnival

- Cinéma Voyageur

- Écran Voyageur

- Peertube

- La Java de l'Infrastructure


En 1895 naissait le cinématographe des frères Lumière. Deux ans plus tard, il faisait son apparition dans les foires, d’abord comme attraction scientifique (notons que les fêtes foraines furent électrifiées bien avant la plupart des villes françaises) puis très vite comme « monstre » ou spectacle à part entière. C’est un scénario similaire qui se déroulera aux États-Unis dans les enceintes des carnivals.

En France, dès lors, ce seront les forains, pour la plus part Manouches, qui diffuseront films, drames et comédies. Ce sont eux encore, qui inventeront les actualités filmées, tournant dans les villes dans lesquelles ils s’installent. Le cinéma est alors résolument mobile, forain et invente ses formes, actualités mais aussi doublage des cartons de titres et de dialogues des films muets pouvant aller jusqu’au boniment comme le souligne Arnaud Lemarchand. Le spectacle parfois même s’hybride encore entre spectacle scénique et écran, mélangeant, danse, musique, etc. Propriétaires des copies des films qu’ils diffusent, les forains les usent jusqu’à la corde, les remontent même ou les raccourcissent parfois.

1912 sonne le glas de cet âge d’or. La mise en place du fichage anthropométrique des Tziganes s’accompagne opportunément d’une supposée crise du cinéma décrétée par Pathé qui installe son monopole sur le secteur. Il substitue à la vente des bobines un système de location. Impossible dès lors pour les forains de rentabiliser leur activité. Parallèlement, il construit ou incite à la construction de salles de cinéma sédentaires bâties sur le modèle du théâtre à l’italienne faisant passer le cinéma de la vie et du brouhaha de la foire à la fenêtre sur le surréel. Il a désormais la main sur l’ensemble de la chaîne allant de la production à la diffusion.

Quelques forains tenteront néanmoins de poursuivre l’activité avec des films étrangers ou du matériel, tourné par leurs soins. Peu à peu cependant, au cours des années 1920, les lampes de ces porteurs d’électricité s’éteignent. L’arrestation des Tziganes par la police française, puis leur déportation sous l’occupation, mettront définitivement fin à ce cinéma.

Mais alors qu’ici ces lumières s’éteignent, elles s’allument, plus à l’Est dans la Russie révolutionnaire. Le cinéma forain répondant tant au besoin de la guerre civile, qu’aux promesses artistiques de l’avant garde. « Le cinéma doit intervenir dans la société comme un véhicule de pompier » écrivait Maïakovki. Britchka, camions, trains et même bateaux embarquent des centres culturels et d’agitprop sur tout le territoire, tant d’ailleurs que le cinéma ambulant des années plus tard deviendra un élément naturel du paysage.

Alors que l’immédiat après-guerre entérine « l’exécution » du cinéma forain, on assiste à un retour marginal de la diffusion ambulante. Certains réalisateurs du « cinéma direct » comme Yann Le Masson projettent volontiers leurs rushs aux personnes filmées . Par exemple, il le fit au Japon devant les paysans et manifestants s’opposant à la construction de l’aéroport de Narita lors du tournage de Kashima Paradise.

Aujourd’hui, nous sommes quelques uns à opérer, par nécessité le plus souvent, un retour vers cette voie abandonnée, pour ne pas dire condamnée, du cinéma. Un cinéma mobile, direct et d’intervention hors des circuits de diffusion traditionnels, de leur économie, de leurs lieux consacrés et de leur éternel même public, anonyme et consommateur.

Ce numéro, pour dessiner des histoires possibles, un futur peut-être.
Mais sans doute lui manque-t-il quelques pages. L’enterrement du cinéma de foire est-il si évident ? Il semble que dès les années 1970 et 1980, les industriels forains soient revenus à leur premier geste : la démonstration technique et scientifique. La foire est devenue alors incubateur du cinéma à 180 puis 360 degrés et ce, avant la Géode du parc de la Villette, ou encore aujourd’hui du cinéma 5, 6 et même 8D, bien avant qu’il ne fasse son apparition dans les multiplexes. Mais œil et pensée ont tellement intégré le schéma réalisation/production/diffusion de Pathé soutenu par le CNC et les GAFA, que l’on peine à y voir encore un pur geste de cinéma.

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"ИНТЕРВЕНЦИОННЫЙ МОБИЛЬНЫЙ КИНЕМАТОГРАФ": 8-Й НОМЕР ВРЕМЕННОГО ЖУРНАЛА ВЫХОДИТ В СВЕТ

Интервенционный мобильный кинематограф

Содержание номера
Досье: Махно-Вэн
Фото-Пособие: Ветряк
Проект Родченко
По пути ярмарки
Передвижной кинематограф
Кочевой экран
Peertube
Танцы вокруг инфраструктуры

Кино. Ярмарка за ярмаркой.

В 1895 году рождается кинематограф братьев Люмьер. Два года спустя он появляется на ярмарках: сперва как научный аттракцион (отметим, что ярмарки были электрифицированы гораздо раньше, чем большинство французских городов), затем как аттракцион-«монстр» или целый отдельный спектакль. Похожий сценарий произошел и в США с предшественником современных ярмарок (об этом можно прочитать в статье Хавьера Жёдона на странице ). Во Франции не кто иной, как ярмарочные артисты - в большинстве своём, цыгане - занимаются распространением трагических и комедийных фильмов. И именно они изобретают кинохроники, снимая города, в которых они останавливаются. Кинематограф этой поры абсолютно мобилен. Он обитает на ярмарочных гуляниях и ищет свои формы: кинохроника, дубляж табличек с текстом и диалогов немого кинематографа, который доходит до стадии комментирования фильмов, как отмечает Арно Лемаршан. Порой кинопредставление даже встраивается в живой спектакль, в котором смешиваются танец, музыка и другие действа. Артисты ярмарок становятся владельцами копий фильмов и используют их на пределе возможностей. Им приходится перемонтировать и иногда даже укорачивать фильмы.

1912 положил конец этому «золотому веку» ярмарочного кинематографа. Антропометрическая перепись цыган сопровождается предполагаемым кризисом кинематографа, провозглашаемым компанией Pathé, которая добивается монополии в этом секторе. Pathé перестаёт продавать киноленты, вместо этого приходится их брать в аренду. После этого деятельность ярмарочных артистов перестаёт быть рентабельной. Одновременно с этим Pathé строит и поощряет строительство капитальных кинотеатров, создаваемых по образу и подобию итальянского театра, что выводит кинематограф из шумной жизни балагана и уменьшает его до наблюдения за чем-то ирреальным. Отныне киностудия контролирует всю цепь: от производства до распространения.

Тем не менее, несколько ярмарочных артистов пробуют продолжать свое дело, показывая иностранные фильмы или же снимая свой собственный материал. Однако мало-помалу на протяжении 20х годов лампы этих носителей электричества гаснут. Аресты цыган, проводимые французской полицией, затем их депортация в годы оккупации, положили окончательный конец этому кинематографу.

Но в то время как здесь, на Западе, эти огни гаснут, на Востоке, в революционной России, они, наоборот, загораются. Передвижной кинематограф может не только удовлетворить запросы гражданской войны, но и поддержать артистические порывы авангарда. По словам Маяковского кинематограф должен играть в жизни общества ту же роль, что и пожарная машина. Брички, грузовики, поезда и даже пароходы перевозят центры культуры и агитпропа по всей территории страны (читайте статью Людмилы Пискаревой на странице ). Таким образом, через несколько лет передвижной кинематограф становится естественным элементом пейзажа.

Несмотря на то, что послевоенный период продолжает «казнить» передвижной кинематограф, можно заметить маргинальное возвращение передвижного распространения кино. Некоторые режиссёры «прямого кинематографа», такие как Ян Ле Массон, показывают свои наработки людям, которых снимали. Он делает это, например, в Японии во время съемок фильма Kashima Paradise: показывает крестьянам и участникам акций протестов против строительства аэропорта Нарита кадры с ними же.

Сегодня мы, вследствие определенной необходимости, вынуждены возвращаться к этой забытой, если не сказать порицаемой, кинематографической методике: Передвижной кинематограф, прямой и вступающий в коммуникацию, существующий вне традиционных каналов распространения кино, вне этой экономики, вне мест, посвящённых кино, и даже вне вечной этой публики, анонимной и потребительской.

Этот номер создан для того, чтобы обрисовать возможности. Может быть, будущее?
Но без сомнения здесь не хватает нескольких страниц. Так ли очевидно погребение ярмарочного кинематографа? Похоже, что уже в 70-е и 80-е года ХХ века работники ярмарок возвращаются к своим первым шагам: демонстрации технических и научных диковинок. Ярмарка стала (ещё до Жеода в парке ля Вилетт) инкубатором для кинематографа на 180, а затем и 360 градусов, а сегодня и для кинематографа 5, 6 и даже 8D, задолго до того, как он появился в многозальных кинотеатрах. Но наше сознание и зрение настолько привыкли к схеме Pathé «съёмка/продакшен/распространение», поддерживаемой Национальным центром кинематографа Франции и GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), что нам уже не удаётся увидеть акт чистого кинематографа.

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10 & 11 septembre 2019 : diffusion de films en camion-cinéma à Trouville/Mer avec le festival Off-courts


Diffusion gratuite de films produits par Échelle inconnue à l'intérieur du camion-cinéma dans le cadre du festival Off-Courts.
Mardi 10 septembre à (13h30 / 15h30 / 17h30)
Mercredi 11 septembre à (13h30 / 15h30)

Sur le parking de la Mairie (à côté du Cinémobile)

09/09/2019 : Projection en camion-cinéma à Trouville/Mer avec le festival Off-Courts


Projections avec le camion-cinéma d'Echelle Inconnue lors de la carte blanche Cinéma sous les étoiles dans le cadre du festival Off-Courts.
Le Cinéma sous les étoiles de Funambules Médias est un festival de cinéma documentaire social et politique en plein-air. Cet événement d’envergure investit depuis dix ans de nombreux parcs et lieux de diffusion extérieurs sur l’ensemble du territoire montréalais et aux alentours. Le public peut ainsi découvrir gratuitement des œuvres de qualité, portant sur l’actualité locale et internationale, en plein cœur de leur quartier.
En cette fin d'été, Le Cinéma sous les étoiles de Funambules Médias se déplace à Trouville pour nous présenter une sélection des meilleurs courts métrages documentaires québécois.
L’occasion d’une double projection extérieure sur la plage et aussi sur les hauteurs de Trouville au parc du terrain de pétanques sur le chemin de la Mare aux Guerriers.
Un programmes de films documentaires sera proposé et suivi d'un documentaire d'Echelle Inconnue.
Une loi pour fabriquer des pauvres
2018, durée 9min27
Éric a fait une grève de la faim en juin 2018 pour protester contre les nouvelles règles du contrôle technique rendant son véhicule inhabitable.

Lundi 9 septembre à 21h30
au parc du Terrain de pétanques, Chemin Mare des Guerriers à Hennequeville, sur les hauteurs de Trouville.
Projection gratuite

LE HAVRE - TROUVILLE - JOURNAL -



RENCONTRES EXHIBIT AU TÉTRIS AU HAVRE :

-UNE HISTOIRE POLITIQUE D'INTERNET : SA NAISSANCE, SA VIE ET SA MORT ?
Conférence sur les cultures numériques avec Stany Cambot, Pascal Desfarges, Fabien Benoit et Céline Berthoumieux, avec le festival Obliques
jeudi 29 août de 18h30 à 20h30 au Fort de Tourneville
En savoir plus


SORTIE DU JOURNAL #8 AU FESTIVAL OFF-COURTS À TROUVILLE SUR MER :

-SOIRÉE DE LANCEMENT DU JOURNAL 8
Plateau Web TV au village off-courts avec Stany Cambot, Arnaud Lemarchand mercredi 11 septembre à 17h30,
suivi d'un cocktail à 21h15 avec la diffusion en exclusivité des teasers des films inédits d'Echelle Inconnue
Plus d'informations ici

-PROJECTIONS EN CAMION-CINÉMA
Projections de courts-métrages, production Echelle Inconnue, à l'intérieur du camion sur le parking de la Mairie (à côté du Cinémobile)
mardi 10 et mercredi 11 septembre dès 13h30
Plus d'informations ici


-TOURNÉE DU CAMION-CINÉMA
Projection gratuite en plein air du programme Cinéma sous les étoiles à Hennequeville sur les hauteurs de Trouville, au parc du terrain de pétanques
lundi 9 septembre à 21h30
Plus d'informations ici


RECHERCHE UNE PERSONNES EN SERVICE CIVIQUE :
Une personne pour s'occuper du cycle de conférences des Doctorats Sauvages. Période : du 01/10/2019 au 31/05/2020
Voir l'annonce ici


NOUVEAU LIEU POUR ECHELLE INCONNUE

L'équipe d'Echelle Inconnue est installée depuis le 29 mars au 11-13 rue Saint-Etienne des Tonneliers. De résidences, en ateliers, en rencontres, en formation punk... retrouvez nos projets hors-les-murs et suivez les sur nos différents sites internet :

echelleinconnue.net, le site pour suivre toutes nos actualités makhnovtchina.org, le blog du projet sur les villes mobiles dsea.fr, le site pour revoir les conférences passées et découvrir la future programmation. Le Doctorat Sauvage aura dorénavant son pendant numérique un lundi par mois !
Nous suivre sur Twitter : @echelleinconnue

Sortie Nationale du Journal à Titre Provisoire "Cinéma Mobile d'Intervention" #8



Lancement du nouveau journal # 8
À Trouville sur Mer le mercredi 11 septembre au festival Off-Courts!
17h30 : une web TV au village off-courts, où seront interviewés deux rédacteurs du journal Stany Cambot et Arnaud Lemarchand
21h15 : une soirée cocktail pour rencontrer l'équipe autour du camion-cinéma avec en exclusivité la diffusion des teasers inédits des films produits par Echelle Inconnue sur le parking de la Mairie (à côté du Cinémobile)

Au sommaire du journal :

-Tuto-photo : Une éolienne en PVC !

- Dossier Makhno-Van :

- Le projet de Rodtchenko

- Sur la route du Carnival

- Cinéma Voyageur

- Écran Voyageur

- Peertube

- La Java de l'Infrastructure


En 1895 naissait le cinématographe des frères Lumière. Deux ans plus tard, il faisait son apparition dans les foires, d’abord comme attraction scientifique (notons que les fêtes foraines furent électrifiées bien avant la plupart des villes françaises) puis très vite comme « monstre » ou spectacle à part entière. C’est un scénario similaire qui se déroulera aux États-Unis dans les enceintes des carnivals.

En France, dès lors, ce seront les forains, pour la plus part Manouches, qui diffuseront films, drames et comédies. Ce sont eux encore, qui inventeront les actualités filmées, tournant dans les villes dans lesquelles ils s’installent. Le cinéma est alors résolument mobile, forain et invente ses formes, actualités mais aussi doublage des cartons de titres et de dialogues des films muets pouvant aller jusqu’au boniment comme le souligne Arnaud Lemarchand. Le spectacle parfois même s’hybride encore entre spectacle scénique et écran, mélangeant, danse, musique, etc. Propriétaires des copies des films qu’ils diffusent, les forains les usent jusqu’à la corde, les remontent même ou les raccourcissent parfois.

1912 sonne le glas de cet âge d’or. La mise en place du fichage anthropométrique des Tziganes s’accompagne opportunément d’une supposée crise du cinéma décrétée par Pathé qui installe son monopole sur le secteur. Il substitue à la vente des bobines un système de location. Impossible dès lors pour les forains de rentabiliser leur activité. Parallèlement, il construit ou incite à la construction de salles de cinéma sédentaires bâties sur le modèle du théâtre à l’italienne faisant passer le cinéma de la vie et du brouhaha de la foire à la fenêtre sur le surréel. Il a désormais la main sur l’ensemble de la chaîne allant de la production à la diffusion.

Quelques forains tenteront néanmoins de poursuivre l’activité avec des films étrangers ou du matériel, tourné par leurs soins. Peu à peu cependant, au cours des années 1920, les lampes de ces porteurs d’électricité s’éteignent. L’arrestation des Tziganes par la police française, puis leur déportation sous l’occupation, mettront définitivement fin à ce cinéma.

Mais alors qu’ici ces lumières s’éteignent, elles s’allument, plus à l’Est dans la Russie révolutionnaire. Le cinéma forain répondant tant au besoin de la guerre civile, qu’aux promesses artistiques de l’avant garde. « Le cinéma doit intervenir dans la société comme un véhicule de pompier » écrivait Maïakovki. Britchka, camions, trains et même bateaux embarquent des centres culturels et d’agitprop sur tout le territoire, tant d’ailleurs que le cinéma ambulant des années plus tard deviendra un élément naturel du paysage.

Alors que l’immédiat après-guerre entérine « l’exécution » du cinéma forain, on assiste à un retour marginal de la diffusion ambulante. Certains réalisateurs du « cinéma direct » comme Yann Le Masson projettent volontiers leurs rushs aux personnes filmées . Par exemple, il le fit au Japon devant les paysans et manifestants s’opposant à la construction de l’aéroport de Narita lors du tournage de Kashima Paradise.

Aujourd’hui, nous sommes quelques uns à opérer, par nécessité le plus souvent, un retour vers cette voie abandonnée, pour ne pas dire condamnée, du cinéma. Un cinéma mobile, direct et d’intervention hors des circuits de diffusion traditionnels, de leur économie, de leurs lieux consacrés et de leur éternel même public, anonyme et consommateur.

Ce numéro, pour dessiner des histoires possibles, un futur peut-être.
Mais sans doute lui manque-t-il quelques pages. L’enterrement du cinéma de foire est-il si évident ? Il semble que dès les années 1970 et 1980, les industriels forains soient revenus à leur premier geste : la démonstration technique et scientifique. La foire est devenue alors incubateur du cinéma à 180 puis 360 degrés et ce, avant la Géode du parc de la Villette, ou encore aujourd’hui du cinéma 5, 6 et même 8D, bien avant qu’il ne fasse son apparition dans les multiplexes. Mais œil et pensée ont tellement intégré le schéma réalisation/production/diffusion de Pathé soutenu par le CNC et les GAFA, que l’on peine à y voir encore un pur geste de cinéma.

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30-31/03/2019 : Rencontres nationales de l'habitat mobile


Les Rencontres Nationales de l’Habitat Mobile, un événement qui vient clore la phase préparatoire du projet « Brichka : habiter la route ».

Depuis une quinzaine d’années le territoire de l’emploi a profondément changé de nature en France. Une catégorie sociale disparue depuis les années 1920 réapparaît : le travailleur mobile, ou nomade, que les termes « intérimaires, détachés, travellers, saisonniers, déplacés » tentent de ceindre, et qui échappe encore à l’analyse institutionnelle.

Ce projet fait suite à un constat : de nombreux ouvriers, intérimaires et chômeurs, aménagent des véhicules utilitaires afin de répondre à cette mutation en matière d’emploi et d'habiter proche du chantier ou de l’usine.

Les exigences du contrôle technique se sont renforcées depuis mai 2018. Ces nouvelles mesures incitent les propriétaires de logements sur roues à faire homologuer leur véhicule afin que la mention « VASP » (qui désigne un véhicule destiné à servir de logement, comme par exemple les camping-cars) apparaisse sur leur carte grise à la place de celle de « CTTE » (qui désigne un véhicule utilitaire). Toutes ces modifications ainsi que les aménagements parfois nécessaires qui les accompagnent ont un coût, ce qui peut davantage précariser ces habitants en camion.

Le projet « Brichka : habiter la route » a pour objectif de rendre accessible la documentation de l’étude de faisabilité pour la création d’un prototype de véhicule habitable pour travailleur mobile qui passe au contrôle technique en CTTE et non en VASP.

« La loi sur le contrôle technique est passée ... Ça touche tout le monde : tous ceux qui ont besoin de se déplacer et qui ont des petits salaires ! », Éric Hergault, habitant en camion.

Ainsi, les Rencontres Nationales de l'Habitat Mobile ont pour objectif de comprendre sur quels critères de technicité un bricolage peut être validé et d'appréhender les impacts de l’arrêté modifiant le contrôle technique sur le droit à la ville de ses habitants.

Suite aux premières recherches menées dans le cadre du projet « Brichka: habiter la route », ces deux journées consacrées au bricolage « maison » des fourgons aménagés veulent apporter des éléments de réponse aux propriétaires de logements sur roues :
- Faut-il faire homologuer son véhicule en VASP (aménagement d'un véhicule destiné à servir de logement) ou est-ce possible de rester en CTTE (véhicule utilitaire) sur la carte grise ?
- Quelles sont les conséquences de cette homologation ?
- Quel est le coût de celle-ci ainsi que de l'aménagement du véhicule s'il doit être modifié ?

PROGRAMME DES ATELIERS À ECHELLE INCONNUE

Les ateliers sont gratuits et ouverts à tous !

Samedi 30 mars

10h30 - ACCUEIL AUTOUR D'UN CAFÉ

11h00 - VISITES GUIDÉES
des camions aménagés, d'un bus et d'une tiny house:

12h00 - REPAS à prix libre

14h00 – INTRODUCTION :
Pourquoi des camions dans le cadre du mois de l'Architecture ?
Les enjeux politiques et urbains locaux et nationaux

15h30 – VISITE COMMENTÉE ET DÉBAT DE L'EXPO : « DES CODES ET LA VILLE » :
Comprendre les lois et les confronter à la réalité de l'habitat mobile ?
Exposition dans la rue, présentation de la problématique du nouveau contrôle technique

17h – DISCUSSION :
Atelier d’Aïkido juridique pour les habitants mobiles confrontés à l’arrêté sur le contrôle technique, animé par des membres de l'association des HAbitants de Logements Éphémères ou Mobiles (HALEM) : conseils, trucs et astuces pour défendre son accès aux droits.

19h30 - REPAS à prix libre

Soirée - CINÉMA
Projection de films avec le MKN-VAN, camion-cinéma :
L’apocalypse a-t-elle déjà eu lieu ? présentant une cité de garages à Naberejnye Tchelny, en Russie.
Une loi pour fabriquer des pauvres
Vie et disparition d'une enclave nomade

Dimanche 31 mars

11h00 - VISITES GUIDÉES
des camions aménagés, d'un bus et d'une tiny house:

12h30 - REPAS à prix libre

14h00 - Recyclage VS Détournement :
- Un camion diesel pollue-t-il plus qu'un véhicule électrique ?
- Présentation de la fabrication d’une éolienne et d’une climatisation maison par Jean-Charles, habitant en camion aménagé entièrement en 12Volts

15h00 - Code de la route VS Code de l'urbanisme, résidence mobile et droit à la ville :
Intervenants : Marc Beziat (Association Nationale des Gens du Voyage Catholiques) et des membres de l'association des HAbitants de Logements Éphémères ou Mobiles.

Tous ces ateliers sont gratuits et ouverts à tous.
Aucun besoin d'être spécialiste pour y participer, analyser ou proposer des discussions. Les débats s’enrichiront de la diversité d'approches !

INFORMATIONS PRATIQUES

Adresse : 11-13 rue Saint Etienne des Tonneliers, Rouen
Se rendre sur place : Echelle Inconnue est accessible en voiture, camion, caravane, avec possibilité de stationnement. Le lieu est également accessible depuis la gare de Rouen par la ligne de métro direction « Georges Braque ou Technopôle – Rouen », arrêt « Théâtre des Arts – Rouen ».

Vie sur place : repas à prix libre

21/03/2019 : JOURNÉES EUROPÉENNES DE LA CRÉATIVITÉ ARTISTIQUE


Dans le cadre des journées européennes de la créativité artistique:
projection du film "Une loi pour fabriquer des pauvres"
Éric a fait une grève de la faim en 2018 pour protester contre les nouvelles règles du contrôle technique qui ont rendu son véhicule habitable hors la loi.

23/02/2019 : Échos sur les événements à Hérouville-Saint-Clair


Samedi 23 février, le camion-­cinéma était au Café des Images
Un événement d’Échelle Inconnue en partenariat avec le Café des Images et le Pavillon de Caen Échelle Inconnue a présenté la restitution de leur résidence de plusieurs mois à Flamanville (Manche) un événement autour du programme de courts-métrages sur les villes foraines.

Au restaurant du Café des Images :

16h30 - 18h00 : Atelier et intervention de Stany Cambot sur les projets d'Échelle Inconnue. Depuis 1998, Echelle Inconnue met en place des travaux et expériences artistiques autour de la ville et du territoire. Ces expériences interrogent et associent les « exclus du plan » (sans-abris, Tziganes, immigrés...). Ce dont il est ici question, c’est de « l’invisible de nos villes ».


En plein air :

18h30 : Projection d'un programme de courts-métrages tournés à Flamanville, dans le Cotentin, et en Russie. Films réalisés par Stany Cambot (Production Échelle Inconnue).

« Les bases vies de Flamanville à Moscou ou la Java de l'infrastructure. »

- « Flamanville brûle-t-il ? » : environ 26 min

- « Oleg, le cafetier ambulant à Moscou » : 6'43 min

- « Nous avons marché sur Shanghaï » : 14'14 min

- « L’apocalypse a déjà eu lieu » : 7'38 min

Au restaurant du Café des Images :

20h15 - 22h00 : Une soirée tournée d'Est en Ouest !
Apéritif dînatoire russe au restaurant du Café des Images

20h15 - 21h00 : Pour aller plus loin... Dans une ambiance franco-russe !
Intervention d'Arnaud Lemarchand : Flamanville, une enclave nomade ?


En plein air :

21h00 - 21h45 : Projection de films produits par Échelle Inconnue avec le Camion-Cinéma

Le Café des Images, 4 Square du théâtre
14200 Hérouville-Saint-Clair
02 31 45 34 70

		

Échos sur les diffusions à Flamanville 12-13 février 2019


Diffusion du film : Flamanville brûle t'il ?
mardi 12 et mercredi 13 février à 19h
au bar de la Forgette aux Pieux et au camping des Tourterelles à Flamanville

Il s'agit de construire un projet commun : un film avec les habitants de cette urbanité particulière, en prenant comme point de départ l'entretien et la prise de vue. Le film s'inscrit dans un processus long de work in progress où le temps se partage entre périodes de résidence à Flamanville et périodes de restitutions en Normandie. Au cours des résidences avec le camion cinéma, les habitants de ces bases-vie, campings et parcs résidentiels de loisirs sont invités à participer au projet afin de le construire.
Le MKN-VAN sert d'accroche pour capter l'attention mais c'est surtout l'outil de rencontre, de diffusion et d'échanges avec les participants (acteurs et réalisateurs du projet).
Ces discussions collectives permettent d’élaborer au fur et à mesure la trame et le scénario du film final.
Nous rendons compte de ces étapes dans un journal de bord en ligne : www.makhnovtchina.org/journal/
C'est aussi l'occasion de venir rencontrer l'équipe d'Echelle Inconnue.

14/04/2019 : Projection du film "Les bases vie de Flamanville à Moscou ou la java de l'infrastructure" au cinéma Omnia à Rouen


Projection du film qui sera précédé d'un court-métrage sur la Russie au cinéma Omnia à 11h

Synopsis du film "Les bases vie de Flamanville à Moscou ou la java de l'infrastructure" :
Il s'agit d'un documentaire de Stany Cambot commencé il y a deux ans près de l'EPR de Flamanville .
C'est un recueil de témoignages de 11 personnages qui évoquent leurs expériences.
Ce film suit les ouvriers détachés et déplacés vivant dans les campings, bases vie, en gîtes, en camions aménagés, dans des mobiles-homes.
Le but est de construire un projet commun avec les habitants de cette urbanité particulière en prenant comme point de départ l'entretien et la prise de vue.

Infos pratiques :
Entrée aux tarifs de la salle de cinéma
Réservation à l'Omnia à Rouen : 02 35 07 82 70

23/02/2019 : Projection du film "Les bases vie de Flamanville à Moscou ou la java de l'infrastructure" au cinéma Le café des images à Hérouville Saint Clair


Plusieurs activités auront lieu :

une projection précédée d'un court-métrage russe
un atelier, un format d'interventions courtes
un apéro dînatoire russe
une projection avec le camion cinéma.

Synopsis du film "Les bases vie de Flamanville à Moscou ou la java de l'infrastructure" :
Il s'agit d'un documentaire de Stany Cambot commencé il y a deux ans près de l'EPR de Flamanville .
C'est un recueil de témoignages de 11 personnages qui évoquent leurs expériences.
Ce film suit les ouvriers détachés et déplacés vivant dans les campings, bases vie, en gîtes, en camions aménagés, dans des mobiles-homes.
Le but est de construire un projet commun avec les habitants de cette urbanité particulière en prenant comme point de départ l'entretien et la prise de vue.

Infos pratiques :
Entrée aux tarifs de la salle de cinéma
Réservation au Café des images à Hérouville Saint Clair (Calvados) : 02 31 45 34 70

16/04/2019 : Projection du film "Être cheval"

Avec le camion-cinéma

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