Présentation du programme annuel d’Echelle Inconnue autour de la figure de l’étranger dans la Ville et projection du film Blouma, de Stany Cambot en camion-cinéma
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Doctorats sauvages en architecture site
Doctorats sauvages en numérique site, en présence des membres du Hackerspace de Rouen Ventres Mous
Synopsis du film
Depuis 30 ans, un bouquet de roses dans les bras, Cacahuète sillonne les nuits de Rouen. Ce soir, une raison supplémentaire le pousse à traverser la ville : la recherche de « Mémoires » écrits par son ami décédé en trois langues inconnues.
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Date : jeudi 24 septembre 2020 Ã 19h
Lieu : Echelle Inconnue
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La pollution comme patrimoine : Système Lubrizol et métropolisation de l'axe Seine
Suite à l’incendie du 26 septembre 2019, l’entreprise Lubrizol a été mise en examen pour « atteinte grave » à la santé et à l’environnement. Mais c’est à un autre examen que nous vous invitons ici.Â
Au-delà de l’incrimination justifiée de l’industriel, il s’agit d’entendre en quoi cet événement est révélateur d’une réforme majeure de notre environnement politique et urbain : la métropole.
Cataclysme écologique, urbain et social, la métropolisation n'est plus une affaire d'habitants mais d'impactés !Â
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19H00 : introduction de la soirée et présentation du journal FIAT METROPOLIS d'Echelle Inconnue par Stany CambotÂ
19H20 : lecture-projection sur la pollution comme patrimoine
20H00 : échanges avec les Voyageurs, victimes invisibles de Lubrizol
Date : mardi 6 octobre 2020
Lieux de RDV : Aire d'accueil de Rouen/Petit-Quevilly, rue Turquié de Longchamps - 76000 Rouen
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Dans le cadre du festival Zigzag organisé par La Maison de l'Architecture-Le forum
Quelles solutions d'habitat pour les « Voyageurs » au sein de la métropole rouennaise ?
Rencontre avec les Voyageurs de l'agglomération rouennaise qui nous parlerons des espaces sur lesquels ils vivent aujourd'hui (majoritairement situés dans des zones à risques)
et nous expliquerons leurs projets d'habitat idéal.
Micro intervention – Caisse à outils / Qu'est-ce qu'un terrain familial, un habitat adapté, une aire d'accueil, un terrain de grand passage… ?
Retours d'expériences / Présentation de projets d'habitat pour les Voyageurs déjà mis en place.
Date : jeudi 5 novembre à 19h
Lieu : Echelle Inconnue
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Nuit Russe : Lancement du programme franco-russe autour de la figure de l’étranger dans la ville
Conférence de Mark Simon : Post-Soviet = ≠Postcolonial ?
Comment le cadre conceptuel du «colonialisme» permet-il de décrire les relations sociales et culturelles qui ont émergé au cours des dernières décennies de l'URSS ?
Dans quelle mesure le concept de «postcolonialité» est-il applicable à l'espace post-soviétique ?
Qu'est-ce que l’expression «post-soviétique» signifie en termes d'essence de la communication sociale ?
Quelles sont les similitudes et les différences entre le contexte culturel post-soviétique et celui de la France post-coloniale ?
Mark Simon
Professeur de Science politique à l'École des Sciences Sociales et Économiques de Moscou-Shaninka, spécialiste de l'expression artistique des migrants en Europe de l'Ouest et en Russie.
Conférence de Vladimir Malakhov : Les migrants d'Asie centrale dans l'infrastructure culturelle de Moscou : réflexions sur la Marginalité
En ce qui concerne le contexte urbain de l'Europe occidentale, les pratiques culturelles des migrants de l’hémisphère Sud sont souvent discutées en termes d'«altérité» et de «marginalité».
La contribution des migrants au patrimoine culturel des villes hôtes est généralement imaginée à travers la notion «d'hybridité».
La présence d'immigrants du Kirghizistan, d'Ouzbékistan et du Tadjikistan dans l'infrastructure culturelle de Moscou ne correspond guère à une telle description.
Premièrement, il est plus productif de conceptualiser les pratiques culturelles des migrants d’Asie centrale, non pas en termes de diversité, mais en termes de communauté (avec la «culture d’accueil»), étant donné l’héritage soviétique commun.
Deuxièmement, l'expression artistique des migrants post-soviétiques est basée sur l'identification à un ordre symbolique hégémonique plutôt que subalterne.
La conférence sera donc consacrée à la contradiction entre le statut social marginalisé des migrants d'Asie centrale et leur auto-présentation dans l'espace culturel public de Moscou.
Vladimir Malakhov
Professeur à l 'École des Sciences Sociales et Économiques de Moscou-Shaninka, étudie le multiculturalisme et les migrations dans une perspective comparatiste.
Date: mardi 13 octobre 2020
Lieu : Echelle Inconnue à 19h
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La face cachée d'Internet
Hackers, bitcoins, piratage, Wikileaks, Anonymous, darkweb, Tor, vote électronique, chiffrement...
Internet, et globalement le numérique, est un des acteurs majeurs du monde dans le quel nous vivons.
Pour autant, les menaces qu'il porte semblent s'intensifier.
Mais de quoi parle-t-on lorsqu'on dit piratage, diffusion de malwares, surveillance des États, vol de données personnelles ? Qui a réellement intérêt à pirater les sites de rencontres ou votre profil Facebook ? Pourquoi et comment voler vos données ?
Qui sont les lanceurs d'alerte ? Et qu'es-ce que le darkweb où nous pouvons acheter, entre autres, des bitcoins ? Est-il si terrifiant – et dangereux – qu'on le dit ?
Par Rayna Stamboliyska
consultante et chercheuse indépendante
Date : lundi 16 novembre 2020 Ã 19h
Lieu : Echelle Inconnue
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L’ordre viril dans les technologies de l’information
Après avoir évoqué le mythe de l’âge d’or des femmes informaticiennes dans les années 1950 et 1960 aux États-Unis, nous aborderons ensuite la structuration d’une culture informaticienne organisée autour d’une vision genrée de la virilité et comment elle explique le maintien des femmes dans une position minoritaire numériquement et symboliquement.Â
Par Benjamin Thierry,
Maître de conférence à l' Université Paris-Sorbonne
Date : Lundi 7 décembre 2020 à 19h
Lieu : Echelle Inconnue
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Ville et migrants : l’héritage soviétique et la réinstallation des migrants dans la ville post-soviétique
L'absence de ségrégation urbaine distingue les villes soviétiques des villes occidentales.
La mixité sociale était l'idée principale de la politique urbaine de l'Union soviétique.
Cependant, les chercheurs remettent en question le manque d'inégalités dans les villes soviétiques.
Cette inégalité est associée à la distribution de logements par le biais des entreprises.
Dans les années soviétiques, il y avait des quartiers "d’usine" dans lesquels vivaient principalement les travailleurs.
Et il y avait aussi des quartiers dits "prestigieux", de la nomenclature soviétique.
Cependant, avec l'effondrement de l'Union soviétique, aucun quartier de "migrants" n'est apparu dans les villes.
Selon des études, les migrants dans les villes russes vivent dans tous les quartiers et il n'y a aucun lieu de leur concentration.
Pourquoi les quartiers "des travailleurs", en Russie, ne sont-ils pas devenus des quartiers de "migrants" ?
Comment les migrants s'installent-ils dans les villes post-soviétiques ?
Je présenterai les résultats de mes recherches menées dans les villes de Moscou et de Sibérie.
Par Ekatarina DemintsevaÂ
Directrice du Centre de recherches de politique qualitative sociale pour l'Institut de politique sociale
Professeure associée à l'École des études culturelles nationales, Université d'économie de Moscou
Chercheuse au Centre d’études franco-russes (CERF) à Moscou
Date: 10 décembre 2020
Lieu : Echelle Inconnue à 19h
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