"Cargo-200", un film d'Alekseï Balabanov réalisé en 2007

Synopsis : 1984. Dans un petit village perdu de la province russe, un policier maniaque enlève la fille d’un responsable local du parti communiste. Le seul espoir pour la jeune fille : son fiancé militaire, capable de la libérer du cauchemar. Mais il est tué en Afghanistan.

Aleksei Balabanov, se voyait comme le “rock’n’rolleur anti-establishment du cinéma russe” et poursuivait le but de réaliser “un cinéma dur et scandaleux", écrivait le Guardian dans la nécrologie que le quotidien avait consacrée au réalisateur, mort en 2013 à l’âge de 54 ans. Les films de Balanov sont “des comédies noires qui fixent sans ciller le caractère lugubre et la violence des derniers jours du communisme et de la société post-soviétique.”

Pratiquement inconnu en Europe, il avait rencontré le succès populaire en Russie avec les films d’action aux accents nationalistes Brat et Brat 2. Des cercueils avec des soldats soviétiques tués en Afghanistan, la vodka qui coule à flots, un policier qui torture ses détenus : Cargo 200 avait choqué par sa violence, et n’avait pas trouvé de télévision pour le diffuser.

Après le film, Echelle Inconnue projettera :

"Oleg artiste ou businessman de Moscou ville foraine" (2014). Un film de Stany Cambot (6mn)

De l’Ukraine à Moscou en passant par la Moldavie et, peut-être, bientôt, la France.

Ce n’est pas, dans le désordre, le parcours qui mena le jeune Makhno de Goulai Polié à la prison moscovite de Boutyrka puis de l’Ukraine à la France en passant par la Moldavie pour échapper aux balles russes et françaises en 1922.

Mais plus simplement le parcours d’un drôle de véhicule forain croisé avec son propriétaire au bord d’un trottoir de la gare de Bieloruskaya.

Nous l’avions croisé en Moldavie déjà, mais c’est d’Ukraine que vient la voiture/café. C’est Oleg qui nous le dit à l’arrière de son véhicule équipé.