♦ Doctorat sauvage en architecture Nouvelle année, nouvelles sessions.
Le Doctorat sauvage en Architecture est né au moment où les écoles d'architectures françaises, dans un sacro-saint mouvement, s'alignaient sur l'européenne trinité du LMD (licence, master, maîtrise) sans pour autant fournir le dernier pied de ce tabouret bancale : un doctorat en architecture. Peu importe, doctorat ou pas, les écoles comme les universités ont fait la preuve de leur incapacité à générer la ville de Tous ainsi qu'à casser les logiques de séparation, discrimination, contrôle, guerre, inhérentes à la pensée de l'espace occidental postdémocratique. Et aucun de leurs docteurs ne saura curer le mal de cette ville là . Au mieux s'appuieront-il sur les discriminations sociologiques en cours pour élaborer l'espace d'un Tous partiel dans l'attente que s'y intègrent ses propres marges. Ni eux, ni leur rejetons branchés de l'architecture en bois de coffrage.
Le rapprochement récent des universités et du monde de l'entreprise comme le mariage ancien des écoles d'architectures avec les bétonneurs ne promettent que ceci : les choses deviennent intéressantes quand le marché s'y intéresse. En leur ceint, nulle promesse d’intellectuel organique, capable de produire et travailler avec les siens n'est possible.
Alors leurs mots, notre monde. Et ce doctorat sauvage comme la création de nos propres moyens de connaissance.
Vous êtes plombier, couvreur, étudiant, chômeur, chauffagiste, architecte, historiens, citadin, SDF, Voyageur... ce doctorat vous est ouvert. Ici, nul savoir dispensé, à ingérer, nulle simplification démagogiques mais un lieu et un moment de rencontre, d'échange, d’accès. Et une affirmation : il est plus que temps de fabriquer Nos intellectuels, de Nous fabriquer en intellectuels aussi, refusant de trahir.
Ce doctorat comprend des conférences, des séminaires, des ateliers, des projets qui vous sont ouverts, auxquels vous pouvez participer.
C'est avant tout avouer et explorer collectivement notre ignorance et la difficulté d'appréhender à hauteur d'homme notre propre espace : la ville ; de la comprendre et la refaire à la hauteur de nos impossibles.
Les premières conférences de la session 2013
JEUDI 31 JANVIER Ã 18h30
par ODETTE LOUISET
« Pratiquement contemporain de la désignation de « tiers monde », le bidonville émerge comme une catégorie majeure d'analyse des dynamiques urbaines dans des régions décrites comme « en retard » et moins urbanisées. Les critères de définition du bidonville sont essentiellement fondés sur le statut foncier et sur le type de construction bien que la diversité des situations soit soulignée en même temps que le caractère générique de quartier.
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JEUDI 14 FEVRIER Ã 18h30
"La gestion des déplacements et des présences dans l'espace urbain par le son"
DIFFUSION SONORE & VIDEOS
par JULIETTE VOLCLER
"« Lalafalloujah », tel est le surnom donné par les GI’s à la ville irakienne de Falloujah en 2004, alors qu’ils bombardaient ses rues de hard rock à plein volume. « C’était comme envoyer un fumigène », dira un porte-parole de l’armée états-unienne. Les années 2000 ont en effet vu se développer un usage répressif du son, symptomatique de la porosité entre l’industrie militaire et celle du divertissement, sur les champs de bataille et bien au-delà .
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Les TP et pratiques opérationnelles sont en cours de rédaction
Commentaires
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